Entrevue avec Cees Artz

Le CCTL aimerait féliciter le premier individu à avoir complété les quatre examens de certification du Comité canadien en tests logiciels, Cees Artz.

Nous avons eu la chance d’interviewé M. Artz et d’en savoir un peu plus à propos de lui, son expérience à CCTL et du domaine de mise à l’essai de logiciel. Veuillez rencontrer notre tout premier testeur certifié de niveau avancé (PROGRAMME COMPLET).

 

Parlez-nous un peu de vous.

J’ai grandi dans les Pays-Bas et me suis installé à Ottawa en 1997, après avoir rencontré une fille sur Internet. Je l’ai marié en 2000 et nous avons deux garçons, de six et huit ans.Quand je suis arrivé au Canada, l’expérience que j’avais n’était pas reconnue par les compagnies canadiennes (même si mes compétences étaient probablement ce qui m’avait permis de recevoir mon visa de résident permanent en un temps record.)   On m’a dit, « Tu n’as pas d’éducation canadienne ou d’expérience de travail au Canada.» La seule solution était de retourner à l’école au Canada. Je faisais partie d’un petit groupe choisi parmi des centaines de candidats pour un programme spécial qui me permettrait de devenir un programmeur d’entreprise en l’an 2000. Mon placement a été en mise à l’essai de logiciels au lieu de programmation et c’est là que j’ai réalisé à quel point j’aimais trouver des bogues et m’occuper de la qualité de logiciels. Depuis, j’ai travaillé surtout en mise à l’essai de logiciels et occupé des positions d’assurance de la qualité au Canada (dans le secteur privé et au gouvernement).

Depuis combien de temps êtes-vous en TI?

J’ai commencé en TI vers la fin des années 1980 alors que je vivais toujours aux Pays-Bas. J’étais le gestionnaire d’applications pour un système de cartographie qui ressemble au SIG, à l’Hôtel de Ville d’une petite ville. En plus d’être engagé dans la programmation cartographique et paramétrique du système, je révisais et testais le logiciel d’échange de données.

Où avez-vous entendu parler du CCTL?

J’ai fait une recherche sur Internet concernant la certification de tests logiciels. Même si j’avais plus de dix ans d’expérience en tests logiciels, je n’avais pas d’éducation formelle en test logiciel, à l’exception de formation propre à un produit. Et malgré le fait que j’avais souvent reçu des éloges sur mon travail, je voulais prouver que j’avais un savoir du test logiciel. J’ai rapidement trouvé le site Web de l’ISTQB et le lien au chapitre canadien : CCTL. D’autres sites de mise à l’essai, comme le SQE et StickyMinds, avaient aussi de l’information sur l’ISTQB. Le concept était idéal pour moi : des examens internationaux ouverts avec un contenu normalisé menant à des certificats acceptés au niveau mondial, gérés par des comités nationaux indépendants de tout institut de formation.

Qu’avez-vous gagné en complétant tous les niveaux de certification? 

Je voulais montrer que j’étais un professionnel versatile dans les domaines fonctionnel, technique et de gestion des tests logiciels, pour ajouter à mon expérience de travail.

Combien de temps a été nécessaire pour que vous complétiez les quatre niveaux?

J’ai fait mes examens aussitôt que j’ai pu, un après l’autre. Je voulais commencer par les examens avancés, mais l’examen de niveau fondation était un préalable.  Puisque je ne suis pas allé à un institut de formation (j’ai étudié seul les sujets listés dans les programmes de l’ISTQB), je n’avais pas à suivre un horaire de formation. À la fin, j’ai été capable de compléter les quatre examens dans l’espace d’environ cinq mois.

Quels sont vos buts?

Mon but est de guider une organisation du début de la mise à l’essai à l’implémentation complète de mise à l’essai fonctionnelle et technique pour un projet.  J’espère commencer à faire des tests afin de satisfaire mon désir de trouver ces bogues encombrants.

Professionnellement, quels avantages avez-vous tirés d’être certifié à tous les niveaux?

Étudier pour les quatre examens a rafraichi mes connaissances et m’a fait connaître une nouvelle et différente terminologie et d’autres techniques. En tant que consultant, je participe à l’installation de tests structurés pour un organisme public, en commençant par établir la politique de test et créer un manuel de priorités d’essai et d’automatisation pour les tests de régressions. Être capable de montrer mon expérience en mise à l’essai et ma certification dans tous les domaines de mise à l’essai sera un avantage pour mon employeur, en tant que conseiller en TI de la mise à l’essai de logiciels.

Quels conseils avez-vous pour ceux qui considèrent une certification?

Vous n’avez pas à débourser beaucoup d’argent pour être certifiés. Les examens de l’ISTQB sont ouverts et indépendants de tout produit, producteur ou fournisseur de formation. Alors si vous possédez de l’expérience en mise à l’essai et vous apprenez facilement par vous-même, vous pourriez être certifié à un prix très raisonnable. Faire les examens après avoir étudié par moi-même m’a épargné des milliers de dollars en coût de formation et transportation, et en perte d’heures de travail.

Quelle est la prochaine étape pour vous?

La prochaine étape a été une accréditation professionnelle en gestion d’assurance de la qualité (QAMP—http://www.qamp.org/) avec l’Institut international de qualité logicielle. J’ai récemment complété l’examen de certification en exigences professionnelles d’ingénierie (niveau fondation). Avec la certification de l’ISTQB et l’expérience de travail que j’ai, je pourrais m’inscrire pour obtenir une accréditation professionnelle QUAMP.

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